Extrait de la nouvelle:
«Tintin a été traduit en des langues parlées par seulement 100 000 personnes. Nous sommes 7 millions au Québec. J'ai cherché une langue où on se reconnaîtrait, où on aurait le plaisir de voir nos mots, nos expressions, dans une oeuvre universelle», explique M. Laberge, qui a lui-même contacté Casterman. Il ne s'agit donc pas du tout d'une commande, mais d'un projet personnel et d'un exercice de longue haleine.
M. Laberge a mis un an avant de voir l'objet prendre forme. Chaque réplique, chaque phylactère a été minutieusement étudié et retravaillé, rien n'a été laissé au hasard ou à la facilité. «J'ai tâché de trouver, avec rigueur et constance, le juste milieu en employant des mots que seuls les Québécois comprennent, évitant les sacres et la vulgarité.»